Benutzer:Pratz53/Quai Malaquais

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Vorlage:Infobox Voie de Paris Le quai Malaquais est un quai situé le long de la Seine, à Paris, dans le [[6e arrondissement de Paris|Vorlage:6e]].

Situation et accès

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Il est situé entre les quais Conti et Voltaire.

Ce site est desservi par la ligne 4 à la station de métro Saint-Germain-des-Prés.

Louis Batiffol (1932) raconte que, dans son entreprise foncière au Pré-aux-Clercs, qui appartenait à l'Université, la reine Margot « emprunte pour payer ses acquisitions, échange, trafique, à toutes conditions, beaucoup suspectes, d'où le nom de Malacquet Vorlage:Incise donné au quai qui borde son domaine sur la Seine »[1]. Cette affirmation est fantaisiste. L'origine de ce nom vient plutôt du fait qu'à cet endroit, il était difficile d'accoster.

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Avant la construction de ce quai, le bord de la Seine se nommait en cet endroit le « port Malaquest » ou le « Heurt du port aux Passeurs[2] », et une partie de l'espace qui forme le quai s'appelait « l'Écorcherie » ou « la Sablonnière[3] ».

Sur le plan de Paris dit de la Tapisserie (vers 1540)[4], figure le projet, non réalisé, de l’établissement du nouvel Hôtel-Dieu[2].

Des titres qui proviennent des archives de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés indiquent plusieurs baux de terrains, faits en 1540, à la charge de bâtir le long de la rivière.

On appela alors cette communication « quai de la Reine Marguerite » parce que l'hôtel de cette princesse, première femme de Henri IV, était situé à l'angle de la rue de Seine. Ce quai reprit ensuite son premier nom, et fut pavé, sous Louis XIV, par arrêt du Conseil du Vorlage:Date-.

La construction d'un quai commence vers 1552 quand, dans le cadre de l'opération du lotissement de l'îlot de la Butte qui avait succédé au Petit Séjour de Nesle, qui avait été construit par le duc de Berry de l'autre côté des fossés, face à l'hôtel de Nesle, en 1385, et de l'aliénation du petit Pré-aux-Clercs, on a protégé la zone contre les inondations en établissant une levée en dos d'âne.

À l'origine, le quai Malaquais s'étendait jusqu'au pont Royal et comprenait l'actuel quai Voltaire.

Les rois ont édicté que vis-à-vis du château du Louvre, alors hors la ville, rien ne serait bâti afin de ménager la vue depuis la demeure royale. Aussi les terrains du Pré-aux-Clercs sont-ils longtemps restés vierges de construction. Au retour de la reine Marguerite de Valois à Paris, en 1605, elle habite l'hôtel de Sens, dans le Marais. Y ayant vu assassiné son amant Gabriel Dat de Saint-Julien, elle décide de changer de quartier et achète tous les terrains entre les murs de la ville et le chemin Vorlage:Incise. Vorlage:Noble, son roi de mari, laisse faire[1].

Elle fait construire un hôtel face au palais du Louvre, entre 1606 et 1615, entre la rue de Seine et la rue des Saints-Pères par l'architecte Jean Autissier[5]. Pour rembourser les dettes de la reine Margot après sa mort, l'hôtel est vendu à un groupe de cinq financiers le Vorlage:Date-[6].

Entre 1622 et 1624, l'hôtel va être loti, entre la rue de Seine et le chemin de la Petite-Seine, ou rue des Petits-Augustins, car la reine y avait établi le couvent des Petits-Augustins[7], actuelle rue Bonaparte. Dans cette partie de l'hôtel de la reine Marguerite se trouvait l'aile nord, actuel Vorlage:Numéro du quai, décrite dans l'acte de vente de 1625 comme « les trois pavillons qui sont à l'encoignure de port Malaquest ». Cette partie devait appartenir à Jacques de Vassan, dès 1622, un des membres du groupe de financiers. Vorlage:Clr Au début du quai Malaquais, place Mahmoud-Darwich, se trouve une allégorie de la République, statue due à Jean-François Soitoux. Première représentation officielle de la République française commandée par le gouvernement de la [[Deuxième République (France)|Vorlage:IIe République]], à l'issue d'un concours lancé le Vorlage:Date-, implantée devant l'Institut (anciennement collège des Quatre-Nations) le Vorlage:Date-, elle a été restaurée aux frais de la ville de Paris et réimplantée quai Malaquais par Jacques Chirac, maire de Paris, le Vorlage:Date- à l'occasion du bicentenaire de la proclamation de la République.

L'École nationale supérieure des beaux-arts y possède deux entrées : l'une, aux Vorlage:Numéros11-13, à l'endroit qui fut de 1795 à 1815, le ministère de la Police dirigé par Joseph Fouché (détruit à partir de 1820), l'autre à l'hôtel de Chimay, au Vorlage:Numéro

Dans le romain Splendeurs et misères des courtisanes par Honoré de Balzac, le ménage de Carlos Herrera et Lucien de Rubempré se trouve quai Malaquais : Vorlage:Citation bloc

Anatole France, qui habita au Vorlage:Numéro, livre ses souvenirs d’enfance dans Le Livre de mon ami : Vorlage:Citation bloc

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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L'hôtel de Transylvanie doit son nom à François Rakoczy, prince de Transylvanie, proscrit en 1711, qui l'occupa en 1714. Le prince étant impécunieux, sa suite transforma l'hôtel en maison de jeux, activité qui cessa rapidement, le prince ne pouvant plus acquitter le loyer.
L'hôtel de Jacques de Hillerin passa, par héritage, à son neveu, Jean de Hillerin, puis à son cousin, Pierre de Hillerin et à Jean-Baptiste de Hillerin. Ce dernier le loua à Camille de La Baume d'Hostun, maréchal de Tallard vers 1705. En 1720, l'hôtel fut vendu à dame Pélard de Givry, qui le céda en 1723 à la duchesse de Gramont, veuve d'Antoine-Charles de Gramont, morte en 1737, qui le laissa à Daniel François de Gélas de Lautrec, maréchal de France en 1757, décédé sans postérité en 1762. L'hôtel passa alors à sa nièce, Anne Claude Louise d'Arpajon, épouse de Philippe de Noailles-Mouchy, tous deux guillotinés en 1794, qui l'avait en 1782 loué à Vergennes, secrétaire d'État des Affaires étrangères de Louis XVI, avant de le vendre, en 1791, à Marie-Sébastien-Charles-François Fontaine de Birée. Le nouveau propriétaire fit redécorer le premier étage dans le style Directoire. En 1809, le notaire Péan de Saint-Gilles acheta l'hôtel qui restera en possession de sa famille jusqu'en 1836, année où il fut vendu au notaire Jean-Jacques Defresnes dont la famille le gardera jusqu'en 1892. Adélaïde-Louise d'Eckmühl de Blocqueville a habité l'hôtel et a reçu dans son salon de nombreuses personnalités. Liszt s'y est fait entendre[15].
Le rez-de-chaussée abrite depuis 1929 la galerie du marchand d'estampes René Bréheret[14], fréquenté par les étudiants de l'École de beaux-arts et qui a découvert de nombreux artistes contemporains[16].
Au Vorlage:S-, le terrain situé entre la rue Bonaparte et la rue du Bac s'appelait « l'Escorcherie ». [[François Ier (roi de France)|François Vorlage:Ier]] commence à faire construire l'hôpital de la Charité pour y accueillir les lépreux et les autres contagieux. Le terrain entre la rue Bonaparte et la rue des Saints-Pères va prendre le nom de « Le Sanitat ». Mais ce projet d'Hôtel-Dieu est abandonné quand Jean Bouyn, barbier-chirurgien, achète, en 1541, un lot à l'abbaye qui a fait aménager le terrain pour y construire un clos et une maison couverte d'ardoises. Cette construction va amener une révolte des écoliers au nom de leur prétendu droit sur le Pré-aux-Clercs et a entraîné un procès car ils avaient à moitié démoli la maison. Prosper Bouyn, son fils, devient propriétaire de la maison ; il a acheté une charge de conseiller au Parlement. Prosper Bouyn est un des électeurs des échevins de Paris en 1567. Le Vorlage:Date- il a vendu la maison à Hugues de Castellan, seigneur de Castelmore, chevalier servant de la reine de Navarre. Deux ans plus tard, Hugues de Castellan vend la partie méridionale de sa propriété à l'Université. Quand Hugues de Castellan vint occuper sa maison après l'entrée du roi dans Paris, en 1594, elle n'était plus qu'une masure. Le Vorlage:Date-, Renée Forget, veuve d'Hugues de Castellan, vend la propriété à Renée Lebeau, veuve d'Étienne Hue, qui la revend dès 1603 au sieur Gillet, adjugée finalement par décret le Vorlage:Date-. Il signe un bail avec la congrégation des frères Jean-de-Dieu, appelés frères de la Charité. La maison devient un hôpital. Les frères de la Charité étaient aussi installés à l'emplacement de l'actuel hôtel de Transylvanie dès le début du Vorlage:S- grâce à l'appui de Marie de Médicis qui avait fait venir de Florence Jean Bonelli et quatre frères et obtenu des lettres patentes d'Henri IV en 1602. Mais en 1606, Marguerite de Valois, à la suite du meurtre de son amant Saint-Julien près de l'hôtel de Sens, décide d'acquérir le terrain entre la rue de Seine et la rue des Saints-Pères. La maison de Jean Bouyn est alors détruite après 1608 quand les frères de la Charité quittent le lieu après un échange[17].
Le terrain fait alors partie des jardins de l'hôtel de la reine Marguerite de Valois jusqu'à sa mort, en 1615. Louis XIII en devient propriétaire par héritage, mais l'ensemble est vendu le Vorlage:Date- pour rembourser les dettes de la reine.
Emplacement de l'hôtel de Créquy, entre 1680 et 1722, aujourd'hui disparu. Il s'est appelé successivement hôtel Le Barbier, hôtel de Loménie de Brienne, hôtel du Plessis-Guénégaud, puis hôtel de Mazarin. Le financier Louis Le Barbier avait fait construire cet hôtel en 1630-1632 par l'entrepreneur Étienne Gousseault suivant les plans de l'architecte du roi Clément Métezeau[18].
Actuellement, se trouve le bâtiment de l'École des beaux-arts construit par Félix Duban entre 1858 et 1862.
Plaque au Vorlage:Numéro
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  • Adolphe Berty, L.-M. Tisserand et Th. Vacquer, Histoire générale de Paris. Topographie historique du vieux Paris, tome III, Région du bourg Saint-Germain, Imprimerie nationale, Paris, 1876, Vorlage:P. (lire en ligne).
  • Maurice Dumolin, Études de topographie parisienne, Nogent-le-Rotrou, Imprimerie Daupeley-Gouverneur, 1929, volume 1, Vorlage:Pages.
  • Marc Gaillard, Quais et Ponts de Paris, Éditions du Moniteur, Paris, 1982, ISBN 2-281-00008-7, Vorlage:P..
  • Jacques Hillairet, Évocation du Vieux Paris, tome 2 : Les Faubourgs, Éditions de Minuit, Paris, 1953, Vorlage:P..
  • Jacques Hillairet Dictionnaire historique des rues de Paris, tome 2, Éditions de Minuit, 1963, p. 90.
  • Léo Mouton, Le Manoir de Jean Bouyn et l'École des beaux-arts. Un coin du Pré-aux-Clercs, Paris, Honoré Champion, 1912 (lire en ligne).
  • Évelyne Saint-Paul, « Le quai Malaquais au Vorlage:S-. Formation d'un paysage urbain », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1986, Vorlage:P. (lire en ligne).

Einzelnachweise

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  1. a b Louis Batiffol, La Vie de Paris sous Louis XIII, Éditions Calmann-Lévy, 1932, Vorlage:P..
  2. a b Vorlage:Ouvrage
  3. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
  4. Vorlage:Lien web
  5. Jean Autissier, architecte, maître maçon, entrepreneur des bâtiments de la Reine, s'engage à construire l'hôtel de la Reine par contrat du 6 juillet 1606. Paul et Marie-Louise Biver, Abbayes, monastères et couvents de Paris, Nef, 2008, ISBN 978-2-72331553-1, Vorlage:P. (lire en ligne). Sa fille Marie Autissier s'est mariée en 1631 avec Pierre Le Muet.
  6. Le consortium des cinq financiers comprenait Jacques de Vassan, « conseiller d'État et commissaire général des vivres, munitions et magasins de France », Jacques de Garsanlan, « maître ordinaire de la chambre aux deniers », Jacques Potier, « conseiller et contrôleur des bois d'Île-de-France », Louis Le Barbier, « secrétaire du Roi et maître d'hôtel de Sa Majesté », Joachim de Sandras, « commissaire de l'artillerie ». À ce premier groupe se sont ajoutés Guillaume Moynerie, « secrétaire ordinaire de la Chambre du Roi » et Étienne Bryois, « secrétaire du Roi ». Dès la vente de 1622 se sont ajoutés Jean Hillerin, « maître d'hôtel du Roi » et Jacques de Hillerin, « conseiller clerc en la Grand'Chambre du Parlement ». Après la vente de 1622, des parcelles sont revendues rapidement à des tiers, tels Macé I Bertrand de La Bazinière, laquais puis « trésorier de l'épargne », et Louis de Falconi, « maître des comptes ».
  7. Ce qui reste du couvent des Petits-Augustins, la chapelle et le petit cloître a été englobé dans l'École des beaux-arts.
  8. Voir Marc Gaillard, Vorlage:P..
  9. « L'hôtel Dorat, 3, quai Malaquais », dans Le Faubourg Saint-Germain, Éditions des Deux-Mondes, Paris, 1966, Vorlage:P..
  10. « L'hôtel de Châteauneuf, 5, quai Malaquais », dans Le Faubourg Saint-Germain, Éditions des Deux-Mondes, Paris, 1966, Vorlage:P..
  11. Vorlage:Article.
  12. Archives départementales de Paris, 6 AZ 542.
  13. « L'hôtel de Garsalan, 7, quai Malaquais », dans Le Faubourg Saint-Germain, Éditions des Deux-Mondes, Paris, 1966, Vorlage:P..
  14. a b Sadi de Gorter, Forissier, Paris, Éditions La Bibliothèque des Arts, ISBN 2-85047-083-X, Vorlage:P..
  15. « L'hôtel de Transylvanie, 9, quai Malaquais », dans Le Faubourg Saint-Germain, Éditions des Deux-Mondes, Paris, 1966, Vorlage:P..
  16. L'Oeil, 2002.
  17. Léo Mouton, Le Manoir de Jean Bouyn, Vorlage:P..
  18. « Hôtel de Créquy », www.centrechastel.paris-sorbonne.fr.
  19. « L'hôtel de La Bazinière ou de Bouillon, 17, quai Malaquais », dans Le Faubourg Saint-Germain, Éditions des Deux-Mondes, Paris, 1966, Vorlage:P..
  20. Protections patrimoniales, Vorlage:6e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, Vorlage:P. à 219.

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[[Catégorie:Quai à Paris|Malaquais]] [[Catégorie:Voie dans le 6e arrondissement de Paris|Malaquais (quai)]]